Avant la crise, financière, l’industrie bancaire avait chaque année un taux de croissance compris entre 5 et 6%. Mais depuis environ 5 ans, le taux n’a plus excédé 2% sur le plan mondial. Depuis quelques années, les banques européennes ont bénéficié d’un phénomène extraordinaire qui a fait que les faillites sont devenues assez rares. Et ceci grâce à la politique de fonds propres revus à la baisse. En dehors de la politique des taux négatifs de la BCE, l’avenir des banque s’assombrie, car la conjoncture économique risque de les défavoriser. Quel est donc le sort qui leur est réservé ?
Les défis des banques européennes
Le tout premier défi des banques est de continuer à se faire des bénéfices, dans un environnement monétaire où l’argent est devenu presque rare, et où tout est contrôlé par la banque centrale européenne (BCE). Il revient donc aux banques de transformer les ressources à court terme et des crédits à long terme. La conséquence majeure est que les marges des crédits s’aplatissent.
Le paradigme bancaire
Le statut d’intermédiaire financier est de plus en plus menacé par les différents changements réglementaires de l’environnement financier et sociopolitique. Dans un tel environnement et dans de telles conditions, les banques ne peuvent recourir qu’aux cessions des actifs. Cette voie est une alternative, qui permet d’augmenter le capital. Car dans un premier temps, elle permet de diminuer la taille du bilan. En suite elle contribue à l’augmentation de ratio de fonds propres de la banque. La gestion de cette méthode varie d’une banque à une autre. Depuis donc la crise financière, les actifs des banques européennes n’ont pas augmenté. Mais on constate une légère croissance des autres actifs et une stagnation des prêts. Les banques européennes commencent par afficher mécaniquement de rendement sectoriel, et du coup elles ont commencé par modérer leur distribution.